Les symptômes sont à la fois obstructifs ou irritatifs, voire les deux à la fois. 
Symptômes obstructifs: ll s’agit de dysurie, c’est à dire difficulté à uriner avec un jet faible. Le patient doit  forcer pour uriner. La durée de miction s’allonge et entraîne des gouttes retardataires. Les mictions peuvent se faire en deux ou trois temps. Le patient ne vide pas sa vessie en une fois.
Symptômes irritatifs: Il s’agit de pollakiurie, c’est à dire des mictions fréquentes, surtout la nuit, avec des envies fréquentes d’ uriner. Le patient n’a pas le temps d’aller aux toilettes. 
Dans certain cas le patient n’ose plus sortir, se rendre au cinéma, au théâtre…  Lorsqu’il est la porte de son domicile, le symptôme survient et l’envie d’uriner devient pressante.
Il existe des fiches d’évaluation symptomatique, L’IPSS ou le score international symptomatique de la prostate. 
Les scores de 0 à 7 sont peu symptomatiques, de 8 à 19 modérément symptomatiques, de 20 à 35 les symptômes sont sévères.

Les complications peuvent survenir, notamment la rétention aiguë d’urine. Il s’agit d’une impossibilité totale et douloureuse d’uriner. C’est une urgence urologique nécessitant un drainage des urines, le plus souvent par sonde urinaire ou par cathéter sus-pubien notamment quand il existe une fièvre associée.
Cette rétention aiguë d’urine va nécessiter probablement une intervention chirurgicale sans caractère urgent mais qui sera faite dans les jours ou les semaines qui suivent cette rétention d’urine notamment en cas d’infection urinaire associée.Une tentative d’ablation de sonde pourra être faite auparavant.
Cependant l’intervention n’est pas obligatoire, notamment en cas de rétention aiguë d’urine liée à une prise de médicaments (décongestif nasale et neuroleptiques) ou à des rétentions d’urine d’origine neurologiques.
Parfois le simple drainage des urines pendant 24 à 48 heures suffira pour que le malade retrouve des mictions naturelles. Un test urodynamique et neurophysiologique permettra de révéler certaines maladies neurologiques dans certain cas. 

L’autre complication est l’infection urinaire et une mauvaise vidange vesicale qui nécessitent le plus souvent une analyse cyto-bactériologique des urines et un traitement antibiotique prolongé notamment en cas de fièvre supérieure à 39°. Un traitement antibiotique de 21 jours minimum sera prescrit avec éventuellement un drainage vésical si nécessaire. Parfois l’infection peut touchée  les organes génitaux externes provoquant une épididymite, c’est à dire une infection de l’épididyme. 
L’incontinence urinaire représente le plus souvent une fuite d’urine par impériosités mais il peut s’agir de fuites involontaires, traduisant des mictions dites par rengorgement, c’est à dire qu’un trop plein vésical s’évacue. Le résidu vésical est permanent, pouvant aller de 500ml à 1litre. Le patient n’a plus de sensation de besoin. Il urine donc fréquemment de manière quasi permanente avec l’évacuation du trop-plein vésical. 
Le globe vésical est alors mis en évidence et un drainage des urines sera nécessaire ainsi qu’un bilan complet pour éliminer un éventuel retentissement sur les reins ainsi que l’absence de calculs dans la vessie.

L’hématurie est une autre conséquence de l’adénome. Elle peut se voir au cours de l’évolution de l’adénome. Il faut absolument éliminer une tumeur de l’appareil urinaire par un frottis urinaire et une infection par un ECBU. Souvent il s’agit d’hématurie initiale due à une poussée congestive de l’adénome, notamment chez les patients qui prennent de l’Aspirine au long cours. 
Cependant lors dès l’apparition d’une hématurie il faut faire pratiquer des examens complémentaires à la recherche d’une autre cause.
Enfin la complication majeure mais rare actuellement est l ‘insuffisance rénale chez des patients non suivis médicalement , celle – ci ne sera pas toujours réversible après drainage des urines suivi ou non d une intervention chirurgicale.