L’interrogatoire médical permet le diagnostique de l’impuissance dans 90% des cas.

Deux anomalies peuvent être identifiées en cas de dysfonctionnement érectile: à savoir les troubles de la libido, et les troubles de la rigidite: hypoérection,anérection,défaut de maintien de l’érection.

les causes sont psychogènes(souvent) ou organiques( plus rarement).

 Les troubles de la libido, c’est à dire les troubles de l’envie sexuelle  ont des causes hormonales. Souvent .des baisses de la testostéronémie voire une augmentation de la prolactine. La  prolactine étant une hormone secrétée par l’hypophyse chez la femme  en grande quantité au moment de l’accouchement (pour favoriser la montée laiteuse).
Chez l’homme elle est secrétée en quantité minime et peut-être augmentée lorsque le patient prend des neuroleptiques. Elle peut encore augmentée de manière beaucoup plus importante lorsqu’il existe une tumeur hypophysaire (une IRM est nécessaire).
la sécrétion de testostérone diminue avec l’ age ,Des phénomènes d’ andromyose peuvent survenir à partir de la cinquantaine,le taux normal de testostérone va de 0 à 4 ng/ml,Le plus important étant le taux de testostérone biodisponible biologiquement active.L’âge du patient est important. Chez les  sujets jeunes il s’agit souvent de causes psychologiques,  Chez le patient âgé, une cause organique peut -être retrouvée.
Lorsqu’il s’agit d’une cause organique l’installation est progressive. Par contre en cas d’installation brutale il s’agit d’une cause psychologique.
L’examen physique recherche une anomalie des organes génitaux,  d’une anomalie des testicules. S’il s’agit de petits testicules c’est une cause hormonale. Si c’est une induration de la verge avec une déviation de la verge en érection, il s’agit d’une Maladie de La Peyronie.

L’ examen neurologique  recherche une maladie neurologique et le toucher rectal  recherche à partir de 50 ans un cancer de la prostate.
Les examens cliniques se résument à très peu de choses: des dosages hormonaux, testostéronémie totale et biodisponible, prolactinémie, ainsi qu’un PSA et un check-up complet à savoir glycémie à jeun, cholestérol, triglycérides, lipides totaux voire un électrocardiogramme en cas de tabagisme important, voire aussi un doppler des artères ( tous les vaisseaux de l’organisme surtout les vaisseaux à destinée génitale), le doppler genital  ayant moins d’intérêt à l’heure actuelle.

aa l’issue de ce bilan une consultation cardiologique sera demandée surtout en ces de facteurs de risque important.